Le nom de fourmilier désigne en fait plusieurs espèces et sous espèces du règne animal. Ici nous ne traitons que de l’incroyable fourmilier mexicain, que l’on appelle également petit tamanoir mexicain, tamanoir étant un synonyme pour fourmilier. Comme son nom l’indique ce curieux animal se nourrit quasiment exclusivement d’insectes, tels que fourmis et termites. Grand amateur de miel il lui arrive également de se nourrir d’abeilles à miel, et c’est pour cette raison qu’en Amérique centrale on l’appelle aussi l’ours à miel.
Le tamanoir mexicain fait partie des plus petits fourmiliers, bien plus petit en effet que son cousin le tamanoir géant. Dans sa région d’origine il est souvent utilisé comme animal de compagnie en raison de sa drôle d’allure. Lorsqu’il se sent menacé ou stressé il a pour habitude de se redresser et d’écarter les pattes avant pour se donner l’air d’être plus grand, et on a alors l’impression que ce petit animal défie son adversaire et lui propose de se battre.
A quoi ressemble-t-il?
Est-il dangereux?
Le tamanoir mexicain n’est pas à proprement parler dangereux pour l’homme, de par sa petite taille, et son caractère placide, voir peureux. Dans la nature il a plutôt tendance à fuir l’homme et rester discret. Cependant beaucoup de personnes en Amérique centrale adoptent des petits tamanoirs pour en faire des animaux de compagnie. Malheureusement ils peuvent être à l’origine d’accidents domestiques à cause de leurs griffes longues et très puissantes qui leur servent dans la nature à casser des fourmilières ou des termitières pour se délecter de leurs occupants. Comme bien souvent les animaux sauvages se révèlent de bien encombrants animaux de compagnie…
Quelles sont ses caractéristiques?
Où le trouve-t-on?
Le tamanoir mexicain est originaire d’Amérique centrale, et on le trouve également à l’état sauvage jusqu’en Amérique du sud, du Belize jusqu’au sud du Brésil. Il affectionne principalement la forêt tropicale ou subtropicale, mais on peut également l’observer dans la savane. Son espèce tend à régresser en raison de la raréfaction de son habitat naturel; en particulier au Brésil, où la forêt amazonienne disparaît à un rythme effréné à mesure que l’homme créé des nouveaux pâturages.